Le matériel braille:

Table standard braille :

Cette tablette est un plan d'écriture avec des sillons horizontaux parallèles, qui correspondent aux trois lignes de chaque caractère, et avec une grille superposée dotée de nombreuses petites fenêtres en ligne. Son utilisation est relativement simple. Une feuille est glissée à l'intérieur de la tablette et l'écriture des caractères se fait de la droite vers la gauche avec un poinçon qui doit être maintenu le plus droit(verticalement) possible. La qualité de l’écriture dépend de l’auteur du document. La lecture de la feuille se fait sur la face opposée à la face d'écriture et de la gauche vers la droite. Cet outil est très utile pour les prises de notes rapides mais complexe dans la pratique à cause de l’inversion.

  Machines à écrire Perkins:

    Ces machines permettent à une personne aveugle de taper des textes en braille. Cette machine disposent de six touches chacune correspondant à l'un des six points d'un caractère braille. Pour taper un certain caractère il fallait appuyer une ou plusieurs de ces touches simultanément. Une touche supplémentaire servait à insérer un espace.

A un certain moment on tenta de coupler cette machine à une machine à écrire ordinaire mais cette idée fut vite abandonnée à cause de l’encombrement de l’outil obtenu.

  Embosseuse braille:

    Cet appareil électromécanique est littéralement une imprimante braille. En effet couplé à un ordinateur,elle permet d’imprimer du texte en braille.  

Adaptateurs d'écran informatiques ou plages braille:

 Cet appareil permet d'adapter toute forme d'écriture noire de l'écran vers une plage tactile. La plage Braille présente des lignes de 80, 40 ou 20 caractères en relief grâce au soulèvement d’au moins un des huit petits pistons prévus pour chaque caractères et qui donnent une parfaite image tactile de la ligne (1/2 ou 1/4 de ligne) telle qu'elle serait sur l'écran (en mode texte). Pour obtenir une correspondance exacte entre caractères visuels et caractères tactiles ,il est nécessaire en effet qu'une lettre ou un numéro soit représenté par un seul caractère Braille. Pour obtenir un tel résultat, les six petits points traditionnels n'étaient plus suffisants et on a dû en ajouter deux de plus (une quatrième ligne), en conduisant le système à 8 points. Le septième point, ajouté à ceux d'une lettre, dénote qu'il s'agit d'une lettre majuscule. Le huitième point, ajouté à une voyelle, dénote qu'il s'agit d'une lettre accentuée. De même on obtient d'autres caractères orthographiques et mathématiques, tandis qu'on identifie les numéros en plaçant le point 6, qui normalement n'est jamais utilisé seul.  

  Le terminal braille:

Le terminal braille est un clavier braille permettant de saisir du texte qui sera en suite sauvegardé sur un ordinateur.

Systèmes de traitement de textes Braille:

Historiquement, les premiers dispositifs développés n'ont pas été conçus spécialement pour la communication avec les systèmes informatiques.

Ce type de matériel s'inspirait d'un tout autre objectif: permettre aux aveugles de gérer en circuit fermé une quantité importante de documents personnels en Braille, stockée sur des supports magnétiques. En effet, le Braille embossé sur papier présente de nombreux inconvénients dont le principal est le volume occupé par un livre Braille. C'est ce qui explique le grand intérêt à l'égard du développement de systèmes permettant de stocker de façon compactée du Braille sur disquettes ou sur CD.ROM . Très tôt, donc, sont apparus des systèmes de traitement de texte Braille spécialisés. Ces appareils, entièrement câblés, sont munis d'un clavier Braille et même d'un clavier QWERTY pour certains, d'une à deux unités de cassettes ou de disquettes et d'un dispositif d'affichage.

Le DIGICASSETTE DC-20 M, le BRAILLEX C et D ou encore le BRAILLINK 3 font partie de ces systèmes de traitement de textes qui permettent l'édition de textes ou de fichiers à l'aide de fonctions standard, telles que: insertion, recherche, substitution, etc...